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Coccinelle, libellule, luciole…tout ce qu’il faut savoir sur les petits insectes de l’été

La libellule, une frêle carnivore
Cet insecte survole les plans d’eau avec grâce, silence et rapidité, en agitant ses quatre ailes nervurées et translucides. L’anatomiste Georges Cuvier baptise l’espèce libellule en 1798. Ce mot évoque son vol plané bien rectiligne (du latin libella signifiant niveau). Une sous-espèce, à l’abdomen très allongé, est surnommée “la demoiselle”. En l’observant de plus près, on remarque ses gros yeux globuleux et ses pièces buccales broyeuses. Grande consommatrice d’insectes, cette demoiselle ressemblerait plutôt à un garçon boucher !

La luciole, une mouche à feu
Lors des nuits étoilées, ce coléoptère bioluminescent passe son temps à voleter au-dessus des buissons ou des pelouses, d’où son surnom de mouche à feu. L’écrivain florentin Dante lui a trouvé son nom après 1300, en le baptisant lucciola (la petite lumière) dans L’Enfer, première partie de La Divine Comédie. Ce mot italien est devenu luciole en français à partir du XVIIIe siècle. La lumière produite peut être jaune ou verte. La fréquence et l’intensité des flashs dépendent de l’espèce et du sexe. Le mâle cherche ainsi à se faire remarquer par une femelle posée sur le sol. Celle-ci (le ver luisant proprement dit) est souvent incapable de voler. Elle répond – ou pas – à ses appels de phare.

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